ELONVA 150 microgrammes, solution injectable, boîte de 1 seringue préremplie ( 1 aiguille) de ½ mL
Dernière révision : 20/03/2023
Taux de TVA : 2.1%
Prix de vente : 406,93 €
Taux remboursement SS : 100%
Base remboursement SS : 406,93 €
Laboratoire exploitant : ORGANON FRANCE
Elonva est indiqué dans la stimulation ovarienne contrôlée (SOC) en association avec un antagoniste de la Gonadotrophin Releasing Hormone (GnRH) pour induire le développement de follicules multiples chez les femmes traitées dans le cadre d'un programme d'assistance médicale à la procréation (AMP).
Elonva est indiqué pour le traitement des hommes adolescents (âgés de 14 ans et plus) atteints d'hypogonadisme hypogonadotrope (HH), en association avec la Gonadotrophine Chorionique humaine (hCG).
- Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients.
- Tumeurs de l'ovaire, du sein, de l'utérus, de l'hypophyse ou de l'hypothalamus.
- Saignements vaginaux anormaux (en dehors des menstruations) de cause non déterminée ou non connue.
- Insuffisance ovarienne primaire.
- Kystes ovariens ou hypertrophie ovarienne.
- Myomes utérins incompatibles avec la grossesse.
- Malformations des organes reproducteurs incompatibles avec la grossesse.
- Facteurs de risque de SHSO
- Antécédent de syndrome d'hyperstimulation ovarienne (SHSO).
- Un cycle précédent de SOC ayant abouti à plus de 30 follicules ≥ 11 mm mesurés par échographie.
- Un compte basal de follicules antraux > 20.
- Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK).
Traçabilité
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
Evaluation de l'infertilité avant de débuter le traitement
Avant d'entreprendre le traitement, un bilan de l'infertilité du couple est nécessaire. Les examens chez la femme rechercheront tout particulièrement une hypothyroïdie, une insuffisance corticosurrénalienne, une hyperprolactinémie et des tumeurs hypophysaires ou hypothalamiques pour lesquelles les traitements spécifiques seront prescrits. Les conditions médicales contre-indiquant la grossesse doivent également être évaluées avant de commencer un traitement par Elonva.
Dosage au cours du cycle de stimulation
Elonva est prévu pour une seule et unique injection sous-cutanée. Des injections supplémentaires d'Elonva ne doivent pas être administrées au cours du même cycle de traitement. (voir aussi rubrique Posologie et mode d'administration).
Après l'injection d'Elonva, aucun médicament additionnel contenant de la FSH (rec) ne doit être administré avant le 8ème jour de stimulation (voir aussi rubrique Posologie et mode d'administration).
Insuffisance rénale
Chez les patients avec une insuffisance rénale légère, modérée ou sévère, le taux d'élimination de la corifollitropine alfa peut être diminué (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacocinétiques). Par conséquent, l'utilisation d'Elonva chez ces patients n'est pas recommandée.
Non recommandé avec un protocole agoniste de la GnRH chez les femmes suivant un protocole d'AMP
Il existe des données limitées sur l'utilisation d'Elonva en association avec un agoniste de la GnRH. Les résultats d'une étude non contrôlée de faible effectif évoquent une réponse ovarienne plus importante avec un agoniste qu'avec un antagoniste de la GnRH. En conséquence, l'utilisation d'Elonva n'est pas recommandée en association avec un agoniste de la GnRH (voir aussirubrique Posologie et mode d'administration).
Non recommandé chez les hommes adolescents ayant préalablement reçu un traitement à base de GnRH, gonadotrophines ou testostérone.
Il n'existe pas de données disponibles chez les patients préalablement traités par GnRH, gonadotrophines (ex. hCG, FSH) et androgènes (ex. testostérone, etc.) sauf dans le cadre de procédures diagnostiques.
Syndrome d'Hyperstimulation Ovarienne (SHSO)
Le SHSO est un syndrome distinct de l'hypertrophie ovarienne simple. Les signes et les symptômes cliniques d'un SHSO d'intensité légère et modérée sont des douleurs abdominales, des nausées, des diarrhées, une augmentation de volume discrète à modérée des ovaires ainsi que des kystes ovariens. Un SHSO sévère peut engager le pronostic vital. Les signes et les symptômes cliniques d'un SHSO d'intensité sévère sont des kystes ovariens de volume important, une douleur abdominale aiguë, des ascites, un épanchement pleural, un hydrothorax, une dyspnée, une oligurie, des anomalies hématologiques et une prise de poids. Dans de rares cas, une thromboembolie veineuse ou artérielle peut survenir en association avec un SHSO. Des anomalies transitoires des tests de la fonction hépatique, évocatrices d'une atteinte hépatique avec ou sans modifications morphologiques à la biopsie hépatique, ont également été rapportées en association avec un SHSO.
Un SHSO peut être provoqué par l'administration d'une hCG et par la grossesse (hCG endogène). Un SHSO précoce apparaît habituellement dans les 10 jours suivant l'administration d'hCG et peut être associé à une réponse ovarienne excessive à la stimulation par les gonadotrophines. Un SHSO retardé apparaît plus de 10 jours après l'administration d'hCG, conséquence des modifications hormonales liées à la grossesse. En raison du risque de développer un SHSO, les patientes doivent être suivies au moins deux semaines après l'administration d'hCG.
Les femmes présentant des facteurs de risque connus pour une réponse ovarienne élevée peuvent être particulièrement sujettes au développement de SHSO après un traitement par Elonva. Pour les femmes ayant leur premier cycle de stimulation ovarienne, et pour lesquelles les facteurs de risque ne sont que partiellement connus, l'observation attentive des premiers signes et symptômes de SHSO est recommandée.
Suivre la pratique clinique actuelle pour réduire le risque de SHSO pendant l'assistance médicale à la procréation (AMP). Le respect des doses recommandées d'Elonva et du schéma thérapeutique de même que la surveillance étroite de la réponse ovarienne sont importants pour réduire le risque de SHSO. Afin de surveiller le risque de SHSO, des contrôles échographiques du développement folliculaire doivent être effectués avant le traitement et à des intervalles réguliers en cours de traitement ; la détermination simultanée des taux d'estradiol sérique peut également être utile. Avec les techniques d'assistance médicale à la procréation (AMP), le risque de SHSO est augmenté avec 18 follicules ou plus de diamètre supérieur ou égal à 11 mm. Si un SHSO se développe, une prise en charge standard et appropriée du SHSO devra être mise en place et suivie.
Torsion ovarienne
Des torsions ovariennes ont été rapportées après un traitement par gonadotrophines, y compris Elonva. Les torsions ovariennes peuvent être liées à d'autres conditions, telles que le SHSO, la grossesse, une chirurgie abdominale antérieure, des antécédents de torsions ovariennes et des antécédents ou la présence de kystes ovariens. Les lésions des ovaires résultant d'une réduction de l'apport sanguin peuvent être limitées par un diagnostic précoce et par une détorsion immédiate.
Grossesse multiple
Des grossesses et des naissances multiples ont été rapportées avec tous les traitements par des gonadotrophines, y compris Elonva. La femme et son partenaire devront être informés des risques éventuels pour la mère (complications pendant la grossesse et l'accouchement) et pour le nouveau-né (faible poids à la naissance) avant de commencer le traitement. Chez les patientes traitées par des techniques d'AMP, le risque de grossesse multiple est principalement lié au nombre d'embryons transférés.
Grossesse extra-utérine
Les femmes infertiles traitées par AMP ont une incidence accrue de grossesses extra-utérines. Il est important de confirmer par une échographie précoce si la grossesse est intra-utérine et d'exclure la possibilité d'une grossesse extra-utérine.
Malformations congénitales
L'incidence des malformations congénitales peut être légèrement plus élevée après une AMP qu'après une conception naturelle. Ceci peut être dû à des caractéristiques parentales (par exemple : âge de la mère, caractéristiques du sperme) et à un taux plus important de grossesses multiples.
Tumeurs de l'ovaire et d'autres organes de la reproduction
Des tumeurs bénignes et malignes de l'ovaire et d'autres organes de la reproduction ont été rapportées chez les femmes ayant eu recours à plusieurs traitements médicaux pour traiter l'infertilité. Il n'a pas été établi si un traitement par gonadotrophines augmente ou non le risque de ces tumeurs chez les femmes infertiles.
Complications vasculaires
Des évènements thromboemboliques, associés ou non au SHSO, ont été rapportés suite à un traitement par gonadotrophines, y compris Elonva. Les thromboses intravasculaires, pouvant provenir de veines ou d'artères, peuvent entraîner une diminution de la circulation sanguine vers les organes vitaux ou vers les extrémités. Les femmes ayant des facteurs de risque généralement reconnus de thrombose, tels qu'un antécédent personnel ou familial, une obésité sévère ou une thrombophilie, peuvent présenter un risque augmenté d'évènements thromboemboliques en conséquence du traitement par gonadotrophines. Chez ces femmes, les bénéfices d'un traitement par gonadotrophines doivent être comparés avec les risques. On doit noter, d'autre part, que la grossesse elle-même expose aussi à un risque augmenté de thrombose.
Population pédiatrique
Des taux élevés de FSH endogène sont révélateurs d'une insuffisance testiculaire primaire. Ces patients ne sont pas répondeurs au traitement par Elonva/hCG.
Après achèvement de la transition pubertaire par un traitement associé d'Elonva et d'hCG, les patients atteints d'HH nécessitent un traitement de longue durée par testostérone pour maintenir les caractères sexuels secondaires. Cependant, les protocoles de suivi du traitement de maintien hormonal n'ont pas été évalués.
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par injection, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés lors des essais cliniques réalisés chez les femmes avec Elonva (N = 2 397) sont des sensations d'inconfort pelvien (6,0 %), le SHSO (4,3 %, voir aussi rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi), des céphalées (4,0 %), des douleurs pelviennes (2,9 %), des nausées (2,3 %), une fatigue (1,5 %) et une sensibilité des seins (1,3 %).
Liste des effets indésirables sous forme de tableau
Le tableau ci-dessous liste les principaux effets indésirables chez les adultes traités par Elonva dans le cadre d'études cliniques et de la surveillance post-commercialisation conformément aux classes de systèmes d'organes et à la fréquence : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Classe de systèmes d'organes | Fréquence | Effets indésirables |
Affections du système immunitaire | Indéterminée |
Réactions
d'hypersensibilité, à la fois locales et généralisées, dont rash* |
Affections psychiatriques | Peu fréquent | Sautes d'humeur |
Affections du système nerveux |
Fréquent
Peu fréquent |
Maux
de tête Vertiges |
Affections vasculaires | Peu fréquent | Bouffées de chaleur |
Affections gastro-intestinales |
Fréquent Peu fréquent |
Nausées
Distension abdominale, vomissement, diarrhée, constipation |
Affections
musculosquelettiques et systémiques |
Peu fréquent | Douleurs dorsales |
Affections
gravidiques, puerpérales et périnatales |
Peu fréquent | Avortement spontané |
Affections des organes de reproduction et du sein |
Fréquent
Peu fréquent |
SHSO,
douleurs pelviennes, sensation d'inconfort pelvien, sensibilité des seins Torsion ovarienne, douleurs des annexes de l'utérus, ovulation précoce, douleurs mammaires |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration |
Fréquent
Peu fréquent |
Fatigue
Hématome au point d’injection, douleur au point d’injection, irritabilité |
Investigations | Peu fréquent |
Elévation
de l'alanine aminotransférase (ALAT), élévation de l'aspartate aminotransférase (ASAT) |
Lésions,
intoxications et complications liées aux procédures |
Peu fréquent | Douleur interventionnelle |
*
Effets indésirables identifiés au cours de la surveillance
post-commercialisation.
Description de certains effets indésirables
De plus, des grossesses extra-utérines et des grossesses multiples ont été rapportées. Elles sont considérées comme étant liées à l'AMP ou à la grossesse qui s'en est suivie.
Dans de rares cas, une thromboembolie a été observée avec un traitement par Elonva. Ceci a également été rapporté sous traitement avec d'autres gonadotrophines.
Population pédiatrique (âgée de 14 ans et plus)
Le tableau ci-dessous liste les effets indésirables rapportés avec Elonva dans une étude clinique réalisée chez les hommes adolescents (17 patients traités) conformément aux classes de systèmes d'organes et à la fréquence : fréquent (≥ 1/100, < 1/10).
Classe de systèmes d'organes | Fréquence1 | Effets indésirables |
Affections gastro-intestinales | Fréquent | Vomissement |
Affections vasculaires | Fréquent | Bouffées de chaleur |
Troubles
généraux et anomalies au site d'administration |
Fréquent | Douleur au site d'injection |
1 les effets indésirables rapportés au moins une fois sont
listés comme fréquents car un seul signalement correspond à une fréquence
supérieure à 1%.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du
médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport
bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet
indésirable suspecté via le système national de déclaration - Agence nationale de
sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres
Régionaux de Pharmacovigilance Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.
AVANT DE DEBUTER LE TRAITEMENT DE L'INFERTILITE :
- Effectuer un bilan de l'infertilité du couple. Les examens chez la
femme rechercheront tout particulièrement une hypothyroïdie, une
insuffisance corticosurrénalienne, une hyperprolactinémie et des
tumeurs hypophysaires ou hypothalamiques pour lesquelles les
traitements spécifiques seront prescrits. Les conditions médicales
contre-indiquant la grossesse doivent également être évaluées avant de
commencer le traitement.
- INFORMER la femme et son partenaire des risques éventuels pour la
mère (complications pendant la grossesse et l'accouchement) et pour le
nouveau-né (faible poids à la naissance) en cas de grossesse multiple.
SURVEILLANCE du TRAITEMENT chez la femme :
- Contrôle échographique du développement folliculaire à effectuer avant le traitement et à des intervalles réguliers en cours de traitement. La détermination simultanée des taux d'estradiol sérique peut également être utile.
- Confirmer par une échographie précoce si la grossesse est intra-utérine et exclure la possibilité d'une grossesse extra-utérine.
Ce
traitement n'est pas recommandé chez les HOMMES ADOLESCENTS ayant
préalablement reçu un traitement à base de GnRH, gonadotrophines ou
testostérone.
CONTACTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de, chez la femme :
- Gonflements abdominaux et douleurs dans la région de l'estomac (abdomen).
- Sensation de malaise (nausées).
- Vomissements.
- Gain de poids soudain, dû à l'accumulation de liquide.
- Diarrhées.
- Diminution de la production d'urine.
- Difficultés à respirer.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (vertiges).
PRUDENCE en cas de réalisation de TEST DE GROSSESSE pendant la phase de stimulation ovarienne d'un cycle d'AMP : ce médicament peut induire un résultat faussement positif à un test de grossesse sensible au taux d'hCG.
SPORTIF : substance dopante.
Grossesse
Dans le cas d'une exposition involontaire à Elonva en cours de grossesse, les données cliniques ne sont pas suffisantes pour exclure un effet délétère sur cette grossesse. Au cours des études chez l'animal, une toxicité sur les organes de reproduction a été observée (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Elonva ne doit pas être utilisé pendant la grossesse.
Allaitement
Elonva ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement.
Fertilité
Elonva est indiqué dans le traitement de l'infertilité chez les femmes :Chez les femmes, Elonva est utilisé dans le traitement de la Stimulation Ovarienne Contrôlée en association avec la GnRH dans les protocoles d'AMP (voir rubrique Indications thérapeutiques).
Elonva est indiqué pour le traitement de l'HH chez les hommes adolescents :
Chez les hommes adolescents (âgés de 14 ans et plus), Elonva est utilisé pour le traitement de l'hypogonadisme hypogonadotrope en association avec l'hCG (voir rubrique Indications thérapeutiques). Cependant l'effet de ce traitement sur la fertilité est inconnu.
Aucune étude d'interaction avec Elonva et d'autres médicaments n'a été réalisée. Etant donné que la corifollitropine alfa n'est pas un substrat des enzymes du cytochrome P450, aucune interaction métabolique avec d'autres médicament n'est attendue.
Elonva peut induire un résultat faussement positif à un test de grossesse sensible au taux d'hCG si le test est réalisé pendant la phase de stimulation ovarienne d'un cycle d'AMP. Cela peut être dû à la réactivité croisée de certains tests de grossesse sensibles au taux d'hCG avec le peptide carboxy- terminal de la sous-unité bêta d'Elonva.
Le traitement par Elonva dans la SOC doit être initié par un médecin ayant l'expérience du traitement des problèmes de fertilité.
Le traitement par Elonva dans l'hypogonadisme hypogonadotrope doit être initié et supervisé par un médecin ayant l'expérience du traitement de l'hypogonadisme hypogonadotrope.
Posologie
Dans le traitement des femmes en âge de procréer, la dose d'Elonva est basée sur le poids et l'âge.
· Une dose unique de 100 microgrammes est recommandée chez les femmes de poids inférieur ou égal à 60 kilogrammes et âgées de 36 ans ou moins.
· Une dose unique de 150 microgrammes est recommandée chez les femmes :
o de
poids supérieur à 60 kilogrammes, quel que soit l'âge,
o dont le poids est de 50 kilogrammes ou plus et âgées de plus de 36 ans.
o dont le poids est de 50 kilogrammes ou plus et âgées de plus de 36 ans.
Aucune étude n'a été réalisée chez les femmes âgées de plus de 36 ans qui pèsent moins de 50 kilogrammes.
Poids corporel | ||||
Moins de 50 kg | 50 à 60 kg | Plus de 60 kg | ||
Age | 36 ans ou moins | 100 microgrammes | 100 microgrammes | 150 microgrammes |
Plus de 36 ans | Non étudié | 150 microgrammes | 150 microgrammes |
Les doses recommandées d'Elonva n'ont été établies que dans un cycle de traitement utilisant un antagoniste de la GnRH administré à partir du 5ème ou 6ème jour de stimulation (voir rubriques Indications thérapeutiques, Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Propriétés pharmacodynamiques).
Stimulation le 1er jour :
Elonva doit être administré en une injection unique sous-cutanée, de préférence dans l'abdomen, au début de la phase folliculaire du cycle menstruel.
Stimulation au 5ème ou 6ème jour :
Le traitement par un antagoniste de la GnRH doit être commencé le 5ème ou le 6ème jour de la stimulation en fonction de la réponse ovarienne, c'est à dire du nombre et de la taille des follicules en croissance. La détermination simultanée des taux d'estradiol sérique peut également être utile.
L'antagoniste de la GnRH est utilisé pour prévenir les pics prématurés d'Hormone Lutéinisante (LH).
Stimulation au 8ème jour :
Sept jours après l'injection d'Elonva au premier jour de stimulation, la SOC peut être poursuivie par des injections quotidiennes d'Hormone Folliculo-Stimulante (recombinante) [FSH(rec)] jusqu'à ce que le critère de déclenchement de la maturation ovocytaire finale (3 follicules ≥ 17 mm) soit atteint. La dose quotidienne de FSH(rec) sera ajustée en fonction de la réponse ovarienne. Chez les femmes répondant de façon normale au traitement, une dose journalière de 150 UI de FSH(rec) est conseillée. En fonction de la réponse ovarienne, la FSH(rec) peut ne pas être administrée le jour de l'administration de la Gonadotrophine Chorionique humaine (hCG). En général, un développement folliculaire adéquat est obtenu en moyenne vers le 9ème jour de traitement (plage de 6 à 18 jours).
Dès que 3 follicules ≥ 17 mm sont observés, une injection unique de 5 000 à 10 000 UI d'hCG est administrée le jour même ou le jour suivant pour induire la maturation folliculaire finale. Dans le cas d'une réponse ovarienne excessive, se référer aux recommandations données à la rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi afin de réduire le risque de développer un syndrome d'hyperstimulation ovarienne (SHSO).
Populations particulières
Insuffisance rénaleAucune étude clinique n'a été réalisée chez les patients présentant une insuffisance rénale. Le taux d'élimination de la corifollitropine alfa pouvant être diminué chez les patients atteints d'insuffisance rénale, l'utilisation d'Elonva chez ces patients n'est pas recommandée (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Propriétés pharmacocinétiques).
Insuffisance hépatique
Bien qu'il n'existe pas de données chez les patients présentant une insuffisance hépatique, il est peu probable que l'insuffisance hépatique affecte l'élimination de la corifollitropine (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
Population pédiatrique
Dans le traitement des hommes adolescents (âgés de 14 ans et plus) atteints d'hypogonadisme hypogonadotrope, la dose d'Elonva est basée sur le poids.
Pour les hommes adolescents dont le poids est inférieur ou égal à 60 kilogrammes 100 microgrammes d'Elonva toutes les 2 semaines pendant 12 semaines, suivi par l'administration concomitante d'Elonva (une fois toutes les 2 semaines) avec de l'hCG. Pour les patients dont la dose initiale est de 100 microgrammes, une augmentation de dose doit être considérée si leur poids augmente au-delà de 60 kg pendant la durée du traitement.
Pour les hommes adolescents dont le poids est supérieur à 60 kg 150 microgrammes d'Elonva toutes les 2 semaines pendant 12 semaines, suivi par l'administration concomitante d'Elonva (une fois toutes les 2 semaines) avec de l'hCG.
Le traitement en association avec de l'hCG administré 2 fois par semaine (500 - 5000 UI) peut être maintenu 52 semaines ou plus afin d'atteindre le développement gonadique adulte.
Il n'y a pas de données de sécurité et d'efficacité disponibles lorsque le traitement est utilisé plus de 52 semaines et/ou après 17 ans.
Mode d'administration
Chez les femmesL'injection sous-cutanée d'Elonva peut être effectuée par la femme elle-même ou son partenaire, à condition que le médecin ait fourni des instructions appropriées. L'auto-injection d'Elonva ne devra être réalisée que par des patientes motivées, correctement formées et pouvant disposer de conseils avisés.
Population pédiatrique
Chez les hommes adolescents (de 14 ans et plus)
Une injection sous-cutanée dans la paroi abdominale peut être réalisée par le patient ou un aidant, à condition qu'ils aient reçu une formation appropriée. Elonva doit être administré le matin une fois toutes les deux semaines, le même jour de la semaine, en association avec de l'hCG administré 2 fois par semaine (500 - 5000 UI).
Durée de conservation :
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).
Ne pas congeler.
Pour plus de commodité, la patient est autorisé à conserver le produit à une température ne dépassant pas 25°C pendant une période ne dépassant pas 1 mois.
3 ans
Précautions particulières de conservation :A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).
Ne pas congeler.
Pour plus de commodité, la patient est autorisé à conserver le produit à une température ne dépassant pas 25°C pendant une période ne dépassant pas 1 mois.
Conserver la seringue dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.
Chez les femmes
Plus d'une injection d'Elonva dans un même cycle de traitement ou une trop forte dose d'Elonva et/ou de FSH(rec) peuvent augmenter le risque de SHSO (voir SHSO en rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Plus d'une injection d'Elonva dans un même cycle de traitement ou une trop forte dose d'Elonva et/ou de FSH(rec) peuvent augmenter le risque de SHSO (voir SHSO en rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Population pédiatrique
Les effets d'un surdosage d'Elonva dans la population masculine adolescente sont inconnus.
Les effets d'un surdosage d'Elonva dans la population masculine adolescente sont inconnus.
Classe pharmacothérapeutique : hormones sexuelles et modulateurs du système génital, gonadotrophines, code ATC : G03GA09
Mécanisme d'action
La corifollitropine alfa est conçue comme un stimulant folliculaire à effet prolongé ayant le même profil pharmacodynamique que la FSH(rec), mais avec une durée d'activité FSH nettement prolongée. La longue durée d'action de l'activité FSH a pu être obtenue en ajoutant le peptide carboxy-terminal de la sous-unité bêta de la gonadotrophine chorionique humaine (hCG) à la chaîne bêta de la FSH humaine. La corifollitropine alfa ne possède aucune activité intrinsèque LH/hCG.
Chez les femmes
En raison de la capacité de la corifollitropine alfa
à déclencher et à maintenir la croissance de multiples follicules pendant une
semaine entière, une seule injection sous-cutanée de la dose recommandée d'Elonva peut remplacer les sept premières injections
quotidiennes d'une FSH(rec), quelle qu'elle soit,
dans un cycle de traitement de stimulation ovarienne contrôlée.
Population pédiatrique masculine adolescente (âgée de 14
ans et plus)
L'activité FSH prolongée de la corifollitropine alfa
stimule les cellules de Sertoli immatures du
testicule afin d'initier le développement gonadique et permettre la future
spermatogenèse.
L'association de FSH et de hCG permet d'initier la
puberté en stimulant les cellules de Leydig et en
augmentant la production de testostérone jusqu'à ce que le volume testiculaire
atteigne une taille adulte.
Efficacité et sécurité clinique
Dans trois essais cliniques randomisés, en double-aveugle, le traitement par une injection unique sous- cutanée d'Elonva 100 microgrammes (étude ENSURE) ou 150 microgrammes (études ENGAGE et PURSUE) couvrant les 7 premiers jours d'une SOC a été comparé au traitement par une dose quotidienne de 150, 200 ou 300 UI de FSH(rec), respectivement. L'inhibition hypophysaire a été induite par un antagoniste de la GnRH (injection d'acétate de ganirelix à une dose quotidienne de0,25 mg) dans chacun des trois essais cliniques.
Dans l'étude ENSURE, 396 femmes saines ayant des cycles ovulatoires normaux, âgées de 18 à 36 ans avec un poids corporel inférieur ou égal à 60 kg, ont été traitées pendant un cycle par 100 microgrammes d'Elonva et par un antagoniste de la GnRH pour l'inhibition hypophysaire dans le cadre d'un programme d'AMP. Le critère principal d'efficacité était le nombre d'ovocytes ponctionnés. La durée totale médiane de stimulation était de 9 jours pour les deux groupes, indiquant que deux jours de FSH(rec) étaient nécessaires pour compléter la stimulation ovarienne à partir du 8ème jour de stimulation (la FSH(rec) était administrée le jour de l'hCG pour cette étude).
Dans l'étude ENGAGE, 1 506 femmes saines ayant des cycles ovulatoires normaux, âgées de 18 à 36 ans avec un poids corporel supérieur à 60 kg et inférieur ou égal à 90 kg, ont été traitées pendant un cycle par 150 microgrammes d'Elonva et par un antagoniste de la GnRH pour l'inhibition hypophysaire dans le cadre d'un programme d'AMP. Les critères principaux d'efficacité étaient à la fois les taux de grossesses en cours et le nombre d'ovocytes ponctionnés. La durée totale médiane de stimulation était de 9 jours pour les deux groupes, indiquant que deux jours de FSH(rec) étaient nécessaires pour compléter la stimulation ovarienne à partir du 8ème jour de stimulation (la FSH(rec) était administrée le jour de l'hCG pour cette étude).
Dans l'étude PURSUE, 1 390 femmes saines ayant des cycles ovulatoires normaux, âgées de 35 à 42 ans avec un poids corporel supérieur ou égal à 50 kg, ont été traitées pendant un cycle par150 microgrammes d'Elonva et par un antagoniste de la GnRH pour l'inhibition hypophysaire dans le cadre d'un programme d'AMP. Le principal critère d'efficacité était le taux de grossesses évolutives. Le nombre d'ovocytes ponctionnés était un critère d'efficacité secondaire clé. La durée totale médiane de stimulation était de 9 jours pour les deux groupes, indiquant que un jour de FSH(rec) était nécessaire pour compléter la stimulation ovarienne à partir du 8ème jour de stimulation (la FSH(rec) n'était pas administrée le jour de l'hCG pour cette étude).
Nombre d'ovocytes ponctionnés
Dans les trois études, le traitement par une injection unique d'Elonva, 100 ou 150 microgrammes, couvrant les sept premiers
jours de la SOC, a abouti à un nombre plus élevé d'ovocytes ponctionnés par
rapport à une dose quotidienne de FSH(rec).
Cependant, les différences étaient comprises dans les marges d'équivalence
prédéfinies (ENGAGE et ENSURE) ou dans les marges de non-infériorité (PURSUE).
Voir Tableau 1 ci-dessous.
Tableau 1 : Nombre moyen d'ovocytes ponctionnés
dans les études ENSURE, ENGAGE et
PURSUE
Population « en intention de traiter » (ITT)
Paramètre |
ENSURE
(18 - 36 ans) (poids corporel inférieur ou égal à 60 kg) |
ENGAGE
(18 - 36 ans) (poids corporel supérieur à 60 kg et inférieur ou égal à 90 kg) |
PURSUE
(35 - 42 ans) (poids corporel supérieur ou égal à 50 kg) |
|||
Elonva
100 µg |
FSH(rec)
150 UI |
Elonva
150 µg |
FSH(rec)
200 UI |
Elonva
150 µg |
FSH(rec) 300 UI |
|
N = 268 | N = 128 | N = 756 | N = 750 | N = 694 | N = 696 | |
Nombre
moyen d'ovocytes |
13,3 | 10,6 | 13,8 | 12,6 | 10,7 | 10,3 |
Différence [IC 95 %] |
2,5 [1,2 ; 3,9] | 1,2 [0,5 ; 1,9] | 0,5 [-0,2 ; 1,2] |
Grossesse issue de cycles avec transfert d'embryons frais dans les études ENGAGE et PURSUE
Dans l'étude ENGAGE, la non-infériorité a été démontrée pour les taux de grossesses en cours entre Elonva et FSH(rec), avec le taux de grossesses en cours défini comme la présence d'au moins un fœtus avec une activité cardiaque, évaluée au moins 10 semaines après le transfert d'embryon.
Dans l'étude PURSUE, la non-infériorité a été démontrée pour le taux de grossesses évolutives entre Elonva et FSH(rec), avec le taux de grossesses évolutives défini comme le pourcentage de sujets ayant au moins un fœtus avec une activité cardiaque, évaluée 5 à 6 semaines après le transfert d'embryon.
Les résultats concernant les grossesses issues de cycles avec transfert d'embryons frais dans les études ENGAGE et PURSUE sont résumés dans le Tableau 2 ci-dessous :
Tableau 2 : Résultats concernant les grossesses
issues de cycles avec transfert d'embryons frais
dans les études ENGAGE et PURSUE
Population en « intention de traiter » (ITT)
Paramètre |
Cycles avec transfert
d'embryons frais dans l'étude ENGAGE† (18 - 36 ans) (poids corporel supérieur à 60 kg et inférieur ou égal à 90 kg) |
Cycles avec transfert
d'embryons frais dans l'étude PURSUE‡ (35 - 42 ans) (poids corporel supérieur ou égal à 50 kg) |
||||
Elonva
150 µg |
FSH(rec) 200 UI |
Différence [IC 95 %] |
Elonva
150 µg |
FSH(rec) 300 UI |
Différence [IC 95 %] |
|
N = 756 | N = 750 | N = 694 | N = 696 | |||
Taux
de grossesses évolutives |
39,9 % | 39,1 % | 1,1 [-3,8 ; 5,9] | 23,9 % | 26,9 % | -3,0 [-7,3 ;1,4] |
Taux
de grossesses en cours |
39,0 % | 38,1 % | 1,1 [-3,8 ; 5,9] | 22,2 % | 24,0 % | -1,9 [-6,1 ;2,3] |
Taux
de naissances vivantes* |
35,6 % | 34,4 % | 1,3 [-3,5 ; 6,1] | 21,3 % | 23,4 % | -2,3 [-6,5 ;1,9] |
† Le critère principal d'efficacité dans l'étude ENGAGE était
la grossesse en cours (évaluée au moins 10 semaines après le transfert
d'embryon)
‡ Le critère principal d'efficacité dans l'étude PURSUE était le taux de grossesses évolutives défini comme le pourcentage de sujets ayant au moins un fœtus avec une activité cardiaque évaluée 5 à 6 semaines après le transfert d'embryon.
*Le taux de naissances vivantes était un critère secondaire d'efficacité dans les études ENGAGE et PURSUE
‡ Le critère principal d'efficacité dans l'étude PURSUE était le taux de grossesses évolutives défini comme le pourcentage de sujets ayant au moins un fœtus avec une activité cardiaque évaluée 5 à 6 semaines après le transfert d'embryon.
*Le taux de naissances vivantes était un critère secondaire d'efficacité dans les études ENGAGE et PURSUE
Dans ces essais cliniques, le profil de sécurité d'une injection unique d'Elonva était comparable aux injections quotidiennes de FSH(rec).
Grossesse issue de cycles avec transfert d'embryons congelés-décongelés dans les études ENGAGE et PURSUE
Le suivi de l'étude ENGAGE sur le transfert d'embryons congelés-décongelés a inclus des femmes ayant eu au moins un embryon décongelé pour une utilisation allant jusqu'à un an après cryoconservation. Le nombre moyen d'embryons congelés-décongelés transférés dans les cycles de l'étude ENGAGE, a été de 1,7 dans les deux groupes de traitement.
Le suivi de l'étude PURSUE sur le transfert d'embryons congelés-décongelés a inclus des femmes ayant eu au moins un embryon décongelé pour une utilisation dans un délai de deux ans à partir de la date de la dernière cryoconservation pour cette étude. Le nombre moyen d'embryons congelés- décongelés transférés dans les cycles de l'étude PURSUE, a été de 2,4 dans les deux groupes de traitement. Cette étude a également fourni des données de sécurité sur les nourrissons nés d'embryons cryoconservés.
Le nombre maximum de cycles avec transfert d'embryons congelés-décongelés a été respectivement de 5 et de 4 sur la période de suivi des études ENGAGE et PURSUE. Les résultats concernant les grossesses issues des deux premiers cycles avec transfert d'embryons congelés-décongelés dans les études ENGAGE et PURSUE sont résumés dans le Tableau 3 ci-dessous.
Tableau 3 : Résultats concernant les grossesses
issues de cycles avec transfert d'embryons congelés-décongelés, dans les études
ENGAGE et
PURSUE
Population en « Intention de Traiter » (ITT)
Cycles
avec transfert d'embryons congelés-décongelés dans l'étude ENGAGE (18 - 36 ans) (poids corporel supérieur à 60 kg et inférieur ou égal à 90 kg) |
Cycles
avec transfert d'embryons congelés-décongelés dans l'étude PURSUE (35 - 42 ans) (poids corporel supérieur ou égal à 50 kg) |
|||||||||||
Elonva
1 50 µg |
FSH(rec) 200 UI |
Elonva
150 µg |
FSH(rec) 300 UI |
|||||||||
n | N | % | n | N | % | n | N | % | n | N | % | |
Cycle
1a avec transfert d'embryons congelés- décongelés |
||||||||||||
Grossesses
en cours |
55 | 148 | 37,2 | 45 | 147 | 30,6 | 43 | 152 | 28,3 | 42 | 145 | 29,0 |
Naissances
vivantes |
- | - | - | - | - | - | 43 | 152 | 28,3 | 41 | 145 | 28,3 |
Cycle
2a avec transfert d'embryons congelés- décongelés |
||||||||||||
Grossesses
en cours |
9 | 38 | 23,7 | 9 | 31 | 29,0 | 8 | 23 | 34,8 | 6 | 14 | 42,9 |
Naissances vivantes |
- | - | - | - | - | - | 8 | 23 | 34,8 | 6 | 14 | 42,9 |
n
= nombre de sujets avec l'événement ; N = nombre total de sujets
a par transfert d'embryon
a par transfert d'embryon
Malformations congénitales rapportées chez les nourrissons
nés après un cycle avec transfert d'embryons congelés-décongelés
Après l'utilisation d'Elonva, 61 nourrissons sont nés après un cycle avec
transfert d'embryons congelés-décongelés dans le suivi de l'étude PURSUE et 607
nourrissons sont nés après un cycle avec transfert d'embryons frais par AMP
dans les études ENSURE, ENGAGE et PURSUE combinées. Les taux de malformations
congénitales (majeures et mineures combinées) rapportés chez les nourrissons
nés après un cycle avec transfert d'embryons congelés-décongelés dans le suivi
de l'étude PURSUE (16,4 %) étaient similaires à ceux rapportés chez les
nourrissons nés après un cycle avec transfert d'embryons frais par AMP dans les
études ENSURE, ENGAGE et PURSUE combinées (16,8 %).
Immunogénicité
Sur les 2 511 femmes traitées par Elonva qui ont été
évaluées pour la formation d'anticorps post- traitement, quatre (0,16 %)
présentaient des preuves de formation d'anticorps, dont trois qui avaient été
exposées une fois à Elonva et une qui avait été
exposée deux fois à Elonva. Dans chaque cas, ces
anticorps étaient non-neutralisants et n'interféraient pas avec la réponse à la
stimulation ou aux réponses physiologiques normales de l'axe Hypothalamo-Hypophyso-Ovarien
(HHO). Deux de ces quatre femmes ont été enceintes au cours du même cycle de
traitement que celui au cours duquel les anticorps ont été détectés, suggérant
que la présence d'anticorps non-neutralisants après stimulation par Elonva n'est pas cliniquement pertinente.
Population pédiatrique
Une étude d'éfficacité et de sécurité, en ouvert, monobras a été réalisée pour évaluer le traitement avec Elonva en association avec l‘hCG pour induire et/ou rétablir la puberté et induire et/ou rétablir la spematogenèse chez 17 hommes adolescents âgés de 14 ans et plus dans le cadre du traitement de l'hypogonadisme hypogonadotrope. Une période d'initiation pendant laquelle Elonva était utilisé à la place de l'hCG chez les adolescents avec HH a été incluse pour imiter le profil gonadotrophique de la puberté normale, en stimulant les récepteurs FSH des cellules de Sertoli avec de la corifollitropine alfa avant de stimuler les récepteurs LH des cellules de Leydig avec l'hCG. L'étude excluait les hommes ayant préalablement reçu des traitements à base de GnRH, gonadotrophine ou testostérone. Elonva était administré une fois toutes les 2 semaines pendant 64 semaines, en monothérapie pendant les 12 premières semaines (période d'initiation), puis en association avec 2 doses par semaine d'hCG (de 500 à 5000 UI) pendant 52 semaines (période de traitement associé).
Le critère principal d'efficacité reposait sur l'augmentation du volume testiculaire définie par la somme des volumes des testicules droit et gauche, mesurés par échographie. Sur la période totale de traitement de 64 semaines, la moyenne géométrique du volume testiculaire a augmenté, passant de 1,4 mL à 12, 9 mL, soit une augmentation moyenne d'un facteur 9,43 (IC 95% = [7,44 ; 11,97])
L'étude du critère principal de sécurité a démontré que la corifollitropine alfa était généralement bien tolérée, sans cas confirmé d'anticorps anti-corifollitropine alfa, sans valeurs ni changements inattendus des données cliniques de laboratoires ou des évaluations des signes vitaux (voir aussi rubrique Effets indésirables).
Les autres résultats à la semaine 64 incluaient une augmentation des taux de testostérone, de la vitesse de croissance et de la progression de la puberté (Tanner III, IV et V), et indiquaient une réponse appropriée à la hCG. La diminution des taux d'hormone anti-müllerienne et l'augmentation des taux d'inhibine B suggéraient l'initiation de la spermatogenèse.
Les paramètres pharmacocinétiques de la corifollitropine alfa ont été évalués après administration sous-cutanée chez les femmes traitées lors d'un cycle de stimulation ovarienne contrôlée.
En raison de la longue demi-vie d'élimination, après l'administration de la dose recommandée, les concentrations sériques de la corifollitropine alfa sont suffisantes pour maintenir la croissance de follicules multiples pendant une semaine entière. Ceci justifie le remplacement des sept premières injections journalières de FSH(rec) par une seule injection sous-cutanée d'Elonva dans le cadre d'une stimulation ovarienne contrôlée afin d'obtenir dans un programme d'AMP le développement de follicules multiples et une grossesse (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Le
poids corporel est un facteur déterminant l'exposition à la
corifollitropine alfa. L'exposition à la corifollitropine alfa après
une injection unique est de 665 heures*ng/mL (ASC 426-1 037 heures*ng/mL1)
et est similaire après l'administration de 100 microgrammes de
corifollitropine alfa chez les femmes de poids corporel inférieur ou
égal à 60 kilogrammes et après l'administration de 150 microgrammes de
corifollitropine alfa chez les femmes de poids corporel supérieurà 60 kilogrammes.
Absorption
Après une seule injection sous-cutanée d'Elonva, la concentration sérique maximale de la corifollitropine alfa est de 4,24 ng/mL (2,49-7,21 ng/mL1) et est atteinte 44 heures (35-57 heures1) après l'injection. La biodisponibilité absolue est de 58 % (48-70 %1).
Distribution
La distribution, le métabolisme et l'élimination de la corifollitropine alfa sont très similaires à d'autres gonadotrophines, telles que la FSH, l'hCG et la LH. Après l'absorption dans le sang, la corifollitropine alfa est distribuée principalement dans les ovaires et dans les reins. Le volume de distribution à l'état d'équilibre est de 9,2 L (6,5-13,1 L1). L'exposition à la corifollitropine alfa augmente proportionnellement à la dose dans l'intervalle de 60 microgrammes à 240 microgrammes.
Elimination
La corifollitropine alfa a une demi-vie d'élimination de 70 heures (59-82 heures1) et une clairance de 0,13 L/h (0,10-0,18 L/h1). L'élimination de la corifollitropine alfa est principalement rénale, et le taux d'élimination peut être diminué chez les patients présentant une insuffisance rénale (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Le métabolisme hépatique contribue de façon limitée à l'élimination de la corifollitropine alfa.
Autres populations particulières
Insuffisance hépatique
Bien que les données chez les patients présentant un dysfonctionnement hépatique ne soient pas disponibles, un tel dysfonctionnement n'affecte probablement pas le profil pharmacocinétique de la corifollitropine alfa.
Paediatric population
Dans une étude réalisée chez des hommes adolescents âgés de 14 ans à moins de 18 ans atteints d'un hypogonadisme hypogonadotrope (n=17) qui ont reçu 100 microgrammes (patients dont le poids corporel est inférieur ou égal à 60 kg) ou 150 microgrammes (patients dont le poids corporel est supérieur à 60 kg) d'Elonva toutes les 2 semaines, les concentrations sériques moyennes d'Elonva (2 semaines après administration) étaient de 591 ng/mL quand Elonva était administré en monothérapie et de 600 ng/mL quand Elonva était administré en association avec l'hCG (administré 2 fois par semaine). Les concentrations sériques d'Elonva étaient comparables chez les participants recevant une dose de 100 microgrammes et de 150 microgrammes d'Elonva.
1 intervalle défini contenant 90 % des sujets.
Bien que les données chez les patients présentant un dysfonctionnement hépatique ne soient pas disponibles, un tel dysfonctionnement n'affecte probablement pas le profil pharmacocinétique de la corifollitropine alfa.
Paediatric population
Dans une étude réalisée chez des hommes adolescents âgés de 14 ans à moins de 18 ans atteints d'un hypogonadisme hypogonadotrope (n=17) qui ont reçu 100 microgrammes (patients dont le poids corporel est inférieur ou égal à 60 kg) ou 150 microgrammes (patients dont le poids corporel est supérieur à 60 kg) d'Elonva toutes les 2 semaines, les concentrations sériques moyennes d'Elonva (2 semaines après administration) étaient de 591 ng/mL quand Elonva était administré en monothérapie et de 600 ng/mL quand Elonva était administré en association avec l'hCG (administré 2 fois par semaine). Les concentrations sériques d'Elonva étaient comparables chez les participants recevant une dose de 100 microgrammes et de 150 microgrammes d'Elonva.
1 intervalle défini contenant 90 % des sujets.
Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés. Elonva peut entraîner des vertiges. Les patients qui présentent des vertiges pendant le traitement doivent être avertis de ne pas conduire de véhicules ni utiliser des machines.
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de toxicologie en administration unique et répétée et de pharmacologie de sécurité n'ont pas révélé de risque particulier pour l'Homme.
Les études de toxicité sur les fonctions de reproduction chez les rats et les lapins ont indiqué que la corifollitropine alfa n'a pas d'effet négatif sur la fécondité. L'administration de la corifollitropine alfa chez les rats et les lapins, avant et directement après l'accouplement et en début de grossesse, a provoqué une embryotoxicité. Chez des lapins, quand la corifollitropine alfa a été administrée avant l'accouplement, une tératogénicité a été observée. L'embryotoxicité et la tératogénicité sont considérées comme résultant de l'état superovulatoire de l'animal ne pouvant pas supporter un nombre d'embryons au dessus d'un plafond physiologique. La pertinence de ces conclusions pour l'utilisation clinique d'Elonva est limitée.
Ne pas utiliser Elonva si la solution n'est pas limpide.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Liste I.
Médicament nécessitant une surveillance
particulière pendant le traitement.
Prescription réservée aux médecins compétents
en NUTRITION.
Prescription réservée aux spécialistes en
MEDECINE ET BIOLOGIE DE LA REPRODUCTION - ANDROLOGIE.
Prescription réservée aux spécialistes et
services DIABETOLOGIE.
Prescription réservée aux spécialistes et
services ENDOCRINOLOGIE.
Prescription réservée aux spécialistes et
services GYNECOLOGIE.
Prescription réservée aux spécialistes et
services OBSTETRIQUE.
Prescription réservée aux spécialistes et
services PEDIATRIE.
Prescription réservée aux spécialistes et
services UROLOGIE.
Solution injectable.
Solution aqueuse, limpide et incolore.
Elonva est conditionné en seringues Luer lock de 1 mL préremplies (verre hydrolytique de type I), fermées par un piston et un embout en élastomère bromobutyle. La seringue est munie d'un système de sécurité automatique qui empêche de se piquer avec l'aiguille après utilisation et elle est conditionnée avec une aiguille stérile pour l'injection. Chaque seringue préremplie contient 0,5 mL de solution injectable.
Elonva est disponible dans une boîte contenant une seringue préremplie.
Chaque seringue préremplie contient 150 microgrammes de corifollitropine alfa* dans 0,5 mL de solution injectable.
* la corifollitropine alfa est une glycoprotéine produite par la technique de l'ADN recombinant à partir d'une lignée cellulaire ovarienne de hamster chinois (CHO).
Excipient(s) à effet notoire :
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par injection, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par injection, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique Liste des excipients.
Citrate de sodium
Saccharose
Polysorbate 20
Méthionine
Hydroxyde de sodium (pour l'ajustement du pH)
Acide chlorhydrique (pour l'ajustement du pH)
Eau pour injection
Saccharose
Polysorbate 20
Méthionine
Hydroxyde de sodium (pour l'ajustement du pH)
Acide chlorhydrique (pour l'ajustement du pH)
Eau pour injection